Impliquer le patient
Les nouvelles technologies nous incitent à plus d’engagement dans la gestion de notre santé. C’est en tout cas ce que met en lumière cette étude récente qui révèle que
plus le patient est connecté, plus il s’implique dans le traitement de sa maladie. En d’autres termes, le
Web est perçu comme une source d’information importante concernant le parcours de soin, ce qui permettrait de rompre l’isolement et de renforcer l’autonomie.
L’indépendance du patient est également facilitée avec de nouveaux services, comme en témoigne les récentes levées de fonds
des plateformes de télémédecine Hellocare (2 millions d’euros) et de Doctolib (150 millions d’euros), devenant ainsi une nouvelle licorne française.
Un terrain sur lequel Amazon compte devenir aussi un acteur incontournable à travers l
‘assistant vocal Alexa, qui se dote de nouvelles compétences : suivi post-opératoire, prise de rendez-vous, conseils personnalisés, surveillance du taux de glycémie, etc.
Diagnostic
En matière de prévention et de détection des maladies, les objets connectés s’annoncent prometteurs. « My Skin Track UV » est un
capteur anti-UV et anti-pollution commercialisé par La Roche-Posay (marque de L’Oréal) et Apple qui prodiguera des conseils en fonction de son type de peau. Disponible dès cet été, celui-ci sera alimenté par énergie solaire et relié à une application pour un suivi personnalisé. Plus original, la startup Heart Health Intelligence compte détecter les maladies du coeur grâce à…
un abattant de toilettes, à l’aide de capteurs de pression sanguine et d’oxygénation et à un cardiofréquencemètre.
L’Homme qui valait trois milliards est déjà là
Les implants bioniques ne sont pas en reste non plus : développé par la société de technologie israélienne Leviticus Cardio, un homme au Kazakhstan a reçu le premier
coeur qui se recharge sans fil. Tout aussi novateur, un garçon de 12 ans vient de recevoir un
bras bionique imprimé en 3D, directement inspiré du jeu vidéo « Deus ex », une grande première pour ce type de prothèse en France.
Alors, êtes-vous maintenant prêt.e à sauter le pas vers le futur et à hacker votre peau avec un gène à base de méduse ?
