Vers une Europe connectée

• Les résultats de l’élection du 26 mai dernier le confirment : les eurodéputés ayant fait campagne sur les libertés numériques sont plus nombreux. Le Parti Pirate a obtenu 4 élus au parlement européen, réalisant même un score de 13,95% des suffrages en République Tchèque.
• On redoutait une abstention majeure, ils se sont largement mobilisés. Une participation à mettre (partiellement) au crédit des nombreuses initiatives digitales ? Au delà des campagnes d’incitation assez classiques telles que “cette fois je vote” ou “Mon vote MonEurope”, on salue le chatbot Voxe pour vulgariser les enjeux et encourager à la participation. Mais également Snapchat qui proposait des filtres et des autocollants spéciaux pour l’occasion comme des drapeaux ou des urnes. Ou la possibilité d’ajouter une mention “A voté” sur son profil, une fois sorti de l’isoloir.

Petit tour des avancées permises par l’Europe 
Souvent décriée, accusée par certains de tous les maux, L’UE a toutefois su accompagner la défense des droits des consommateurs dans une économie de plus en plus numérisée. 🙏

• La fin des frais d’itinérance nous permet depuis juin 2015, de passer des appels, SMS, internet mobile depuis n’importe quel Etat de l’Union européenne sans subir de surfacturation.
• Depuis 2011, nous disposons d’un délai de rétractation de 14 jours pour tous les achats en ligne.
• La réforme SEPA (Single Euro Payments Area ) de 2014 a permis la simplification des virements transfrontaliers sans facturation de frais supplémentaires par notre banque
• Et bien évidemment, depuis mai 2018, nos données personnelles sont plus protégées avec l’entrée en vigueur du règlement européen RGPD

La souveraineté numérique se joue au niveau de l’Europe ?
Au coeur des débats du salon Vivatech, l’Europe semble apparaitre comme le seul rempart à l’hégémonie américaine et chinoise dans la tech.